Messages : 4087 Date d'inscription : 06/04/2017 Age : 21
Sujet: Re: Les oisillons sortis des oeufs Mer 18 Juil - 15:06
C R O S S W E I R D
Pria Shadow La Nature. Notre mère nourricière à tous, pourtant bien peu font attention à son importance. Pria fait partie de ceux qui s’en inquiètent. Née dans une famille païenne, elle a appris la culture et la sorcellerie wicca auprès de sa mère. Celle-ci gère la boutique d’ésotérisme que la famille Shadow possède depuis plusieurs générations. Pria a grandi dans cette ambiance mystique. Après la mort de son père au combat quand elle avait 13 ans, elle a décidé de se lancer totalement dans son apprentissage, pour ressentir son géniteur au travers de chaque brin d’herbe, de chaque brise. Sa mère a commencé par l’aider à développer ses chakras petit à petit. D’abord elle a appris à maîtriser les quatre éléments et a pratiqué quelques rituels dans la forêt pour entrer en communion avec mère Nature. Puis ses pouvoirs lui sont apparus, d’abord de la télékinésie et de la télépathie pour ensuite se tourner vers des rituels de magie blanche bien plus gourmands en énergie.
C’est comme ça que la spiritualité et la religion ont pris une place bien plus importante dans la vie de Pria. Au fil des années, la jeune femme a appris à maîtriser ses sentiments. Toujours rester dans la mesure et peser le pour et le contre. Pria est une force tranquille. La seule bêtise qu’elle a faite est tous les jours sur son crâne. En effet, Pria possède une longue chevelure blanche. À 15 ans, alors qu'elle avait eu la prétention de se penser prête à lancer son premier sort, elle a en réalité jeté un maléfice sur sa chevelure. Celle-ci change donc de couleur en fonction de ses humeurs. Tantôt bleue lorsqu’elle est heureuse, tantôt violette lorsqu'elle est concentrée, ses cheveux reflètent les humeurs qu’elle refuse d’exprimer avec des mots. La seule personne à qui elle se confie pour le moment est sa meilleure amie Coco. Mais Pria reste une jeune femme très solitaire. Lorsqu'elle n’est pas en pleine médiation, elle peut se montrer sympathique.
Nybbas Steels
Spoiler:
Histoire
Nybbas, mon cher Nybbas. Tant de choses à dire sur ton histoire, mais par où commencer ? Dans des temps immémoriaux, les démons de toutes les civilisations ont été bannis sous terre. Ils en ont fait leur maison, possédant les enfers qui leur avaient été confiés, sans que les dieux ne réalisent le potentiel de ce royaume souterrain. Mais les démons ont tendance à s’ennuyer. Les guerres qu’ils font subir aux humains ne sont pas assez destructrices, pas assez exterminatrices. Il leur en faut plus, bien plus. Et c’est là que tu entres en jeu, cher, très cher Nybbas. Créé par le conseil suprême, ton existence n’est qu’un outil de plus. Un vecteur, voilà ce que tu es. Un récepteur pour tous les esprits qui voudront bien te céder leur pouvoir le temps d’une vie. Tu es voué à semer la destruction, dans un tas de cendres. Tes créateurs t’ont tout de même doté de quelques avantages. Ils ont insufflé ton âme de démon dans un corps mortel, afin que tu puisses conserver ton immortalité une trentaine d’années. Tu auras éliminé les humains d’ici là n’est-ce pas ? La jeune femme qui t’accompagne chaque jour, c’est Cali. Ta marraine, ta nourrice. Elle a toujours été près de toi. Ce que tu ignores, c’est que Cali a pour mission de permettre à toutes les âmes des enfers de te posséder et de te conférer leurs pouvoirs. Et oui, ces pouvoirs divins dont tu te vantes, c’est seulement grâce à elle que tu peux les utiliser. Mais ils finiront fatalement par disparaître, malgré sa présence. Et tu deviendras un mortel, insignifiant, un grain de sable dans le désert. Tu as une épée de Damoclès au-dessus de la tête, Nybbas. Et aux enfers, ton créateur rit de te voir si insouciant et orgueilleux, tandis qu’il pourrait te rendre plus inoffensif qu’une coccinelle en un claquement de doigt. Tu es une bonne distraction pour ton père. Ton véritable père, évidemment, pas cet auteur de la rubrique des chiens écrasés que tu appelles “papa”. Tu as été créé pour nettoyer le terrain, pour détruire l’humanité en son cœur, brûlant ces êtres idiots à petit feu. La question est de savoir si tu en seras capable, lorsque tu seras au courant.
Caractère
Oui, Nybbas a été créé pour détruire, frapper, assassiner l'humanité. Mais son éducation mortelle a laissé des séquelles sur le caractère que les démons lui avaient laissé. Bien sûr, il est imbu se lui-même (avec tous les pouvoirs qu'il a, il peut l'être). Mais plus il grandit et plus il s'assagit. Il sent ses pouvoirs décliner. Il ne ressent pas de peur, mais une certaine appréhension tout de même. Certaones choses dont il était capable lui sont maintenant impossibles. Mais parlons de lui. Outre son orgueil, il peut se montrer cynique et étonnamment timide. S'il n'aime pas quelqu'un, ses phrases seront tranchantes comme des rasoirs. S'il l'apprécie, son comportement ira de l'ignorance aux dialogues bateaux. Il n'a pas beaucoup d'amis puisqu'il en effraie plus d'un. Il s'attache surtout à Cali, la seule qui semble le comprendre. Son attitude agressive peut s'expliquer par son mal être. Il ne se sent pas à sa place, comme à l'étroit dans son corps. Sous son orgueil et ses sourires en coin, il y a sûrement un infime battement de cœur humain. Encore faut-il le trouver.
Dernière édition par Chryssie le Mer 19 Sep - 3:49, édité 2 fois
Messages : 4087 Date d'inscription : 06/04/2017 Age : 21
Sujet: Re: Les oisillons sortis des oeufs Jeu 2 Aoû - 18:58
Stanley Smith
20 ans • Anglais • Chômeur • Hétérosexuel
Histoire
Élevé par un père très exigeant et sévère, Stanley multiplie les bêtises pour un jour avoir de l'attention et ainsi rendre fausse la règle de son père" Un enfant quand tu en élèves un, tu en élèves dix". Il échouera dans cette mission et fera plusieurs séjours dans des camps de redressement pour mineurs à cause des nombreuses bagarres qu'il cause. Il reste un garçon turbulent jusqu'à ses 14 ans où il rencontre Lilith, trouvant en elle une raison de se battre. Tandis qu'il l'endurcit et lui apprend à se défendre, l'albinos l'aide à développer la sensibilité qu'il lui manque. À 19 ans, il est arrêté et enfermé six mois pour avoir défendue son amie de manière trop brutale. Il retrouve un peu de sa haine et promet à Lilith en sortant qu'il ne laissera plus personne les séparer.
Caractère
Si Lilith est douce et froide comme de la neige, Stanley est extrême et toujours dans l'excès. Un feu semble le consumer de l'intérieur et manque de s'échapper dès qu'on approche sa princesse de glace. Tout comme elle, il est très loyal et peut devenir un ami fidèle si on arrive à le détacher un peu de l'albinos et à lui faire parler d'autre chose.
Muette suite au divorce de ses parents à ses neuf ans, Lilith n'a jamais réussi à retrouver vraiment la parole et la joie de vivre. Harcelée à cause de son aphasie, c'est en entrant au collège qu'elle fait la connaissance de Stanley, un garçon bagarreur de trois ans son aîné qui se trouve être très solitaire aussi puisque la plupart des enfants en ont peur. Peu impressionnée par lui de par tout ce qu'elle a vécu avant, elle se lie d'amitié avec lui et réussi à s'exprimer un peu, même si elle se mure toujours dans le mutisme chez elle et en cours. Cependant, à cause de son côté sanguin et impulsif, Stanley est arrêté pour plusieurs délits lorsqu'elle entre au lycée, notamment avoir incendié la voiture d'un des harceleurs de Lilith. Elle apprend donc à se défendre seule mais reste très renfermée jusqu'à ce que Stanley soit relâché. Il lui paraît invraisemblable de vivre sans lui, c'est d'ailleurs pour ça que même s'il a fini ses études, il vit clandestinement avec elle dans sa chambre de Bullworth.
Caractère
Lilith est une adolescente qui peut se montrer très douce. Elle communique principalement à l'aide d'un carnet qu'elle trimballe toujours sur elle, à part avec Stanley qui a appris la langue des signes pour elle. Elle n'en reste pas moins méfiante et glaciale lorsque son meilleur ami n'est pas là pour la protéger. Très loyale une fois attachée à quelqu'un, il reste difficile de l'apprivoiser.
Messages : 4087 Date d'inscription : 06/04/2017 Age : 21
Sujet: Re: Les oisillons sortis des oeufs Lun 17 Sep - 0:56
Crânes Noirs
Jeff
21 ans • Origine inconnue • Chef de gang • Hétérosexuel
Histoire
Difficile d’évoquer le passé de Jeff, puisqu'il ne le confie à personne. Un jour abandonné à son sort, le lendemain ayant fait une fugue, il donne des versions différentes à chacun, refusant que quiconque connaisse sa vie avant ses onze ans. À cet âge, il commence à vivre dans la rue, devenant proches de certains dealers qui lui apprennent les rudiments de la vie dehors. Il rencontre son meilleur ami Bastien à 13 ans, et celui-ci convainc son père, médecin, de s’occuper de Jeff sans poser de questions. Il commence à monter sa petite bande et à trafiquer pour se faire un peu d’argent. À ses 15 ans, alors que son gang compte une dizaine de membres, l’une d’elle, Emmy, lui avoue ses sentiments et ils commencent à sortir ensemble. Après un an de relation pendant lequel son gang grandit encore, Emmy est tuée dans une fusillade. Jeff se renferme et devient bien plus méfiant qu’il n’ait. Grâce à sa rencontre avec Thomas et aux longues heures que Bastien passe à l’apaiser, il finit par se reconstruire et continuer sa vie, de plus en plus de gens se ralliant à son groupe. À 19 ans, alors qu’il gère une trentaine de personnes qui vivent avec lui dans son squat, il fait la connaissance de Coco. Elle rejoint bien vite sa famille et devient l’une des personnes pour qui il ferait tout.
Caractère
Jeff est un leader dans l’âme, charismatique et efficace, il est difficile de résister à son emprise. Il met un point d’honneur à défendre les opprimés, à soigner les enfants que la société a rejeté. Il est calme et posé la plupart du temps, même froid, excepté en présence de Coco et quand il se bat. Car oui, Jeff adore se battre, même s’il ne se donne pas souvent à fond à cause de ses responsabilités en tant qu’exemple et que chef pour les jeunes vivant avec lui.
Messages : 4087 Date d'inscription : 06/04/2017 Age : 21
Sujet: Re: Les oisillons sortis des oeufs Dim 23 Sep - 23:49
Gabriel Loyd Murray "Bien sûr, j'te file mon portable, j'te ferais même une pipe après... Attends pourquoi tu pars ?"
Ah, Gabriel. Gabriel et ses 19 piges, Gabriel et ses yeux vairons, l'un bleu comme le ciel, l'autre vert tirant sur le marron, comme la mousse sur la racine d'un arbre. Gabriel et ses sourires, Gabriel et sa sociabilité excessive. Gabriel est né dans une famille assez calme et unie. Cependant, il se rend compte assez tôt dans sa vie que le sexe qu'on lui a assigné à sa naissance ne correspond pas à celui qu'il ressent. Soutenu par ses parents et sa grande sœur Bridget, il entame sa transition à partir de ses 14 ans. À cette époque, des conflits d'adulte poussent ses parents à divorcer. Ils gardent tout de même des rapports amicaux et restent présents pour leur fils, durant sa prise d'hormones mais également durant la période suivant son opération à 17 ans. Depuis, Gabriel prend son temps pour s'habituer à son nouveau corps, bien mieux dans sa peau.
Concernant son caractère, il est sociable à l'extrême et ne supporte pas de passer une soirée seul, sans pour autant s'ouvrir réellement à ceux qui pensent faire partie de ses proches. Même sa famille ne sait pas exactement ce qui se passe dans sa tête. Il préfère sourire et écouter les autres parler. Ah ça, il adore écouter les autres, même s'il ne retient pas tout. Gabriel pense que la voix humaine est l'un des sons les plus doux qui existent. Il aime aussi taquiner ses nombreux potes avec des remarques drôles ou piquantes, sans grande méchanceté.
Messages : 4087 Date d'inscription : 06/04/2017 Age : 21
Sujet: Re: Les oisillons sortis des oeufs Ven 26 Oct - 15:43
Sio Gentis
(ajoutez des yeux rouges sur la photo avec le pouvoir de l'imagination)
Attention ne pas lire si vous aimez pas le sang:
Ça y est, les hurlements avaient cessé. Caché dans l'armoire de la chambre de ses parents, le petit garçon de 3 ans avait été surpris par les cris des deux adultes, ainsi que la voix suraiguë de sa grande sœur. Eris avait toujours été étrange. Tantôt distante, tantôt joueuse, il arrivait parfois qu’elle détruise des jouets juste par plaisir. Les conflits de la petite de sept ans avec les parents n'étaient pas rare, puisqu'elle se montrait insolente et rentrait parfois dans des crises de violence phénoménales dont il était difficile de la sortir. À en croire les paroles qu'il avait entendu de l'autre côté de sa porte en bois, c'était sûrement ce qui était arrivé. Mais il y avait eu autre chose. Outre les cris enragés de l'enfant et les remontrances des parents, il y avait également eu des cris d'horreur et de douleur, ainsi que des supplications. Mais c'était fini.
Timidement, sans oser respirer pour le moment, Sio poussa la porte de l'armoire de quelques millimètres, assez pour pouvoir voir, à travers la fente, deux corps au sol couverts d'un liquide sombre et poisseux, éclairés uniquement par un rayon de lune provenant de la fenêtre ouverte. Assise sur la moquette tachée, ses cheveux noirs barrant son visage et ses yeux rouges brillants d'un éclat fou, Eris tirait de toutes ses forces sur l'un des bras de leur mère sans vie. Ce ne fut qu'au bout de plusieurs minutes, et avec un craquement effroyable qui hantera Sio à tout jamais, que le bras se détacha. Alors, un rire hystérique s'échappa des lèvres d'Eris, emplissant d'abord la chambre puis la maison toute entière. Soudain, le rire s'arrêta net. Serrant le bras contre elle comme une peluche, suçant distraitement l'index de la main, la petite finit par se lever pour aller s'installer sur le canapé du salon et allumer les dessins animés qui couvrirent le grincement de l'armoire tandis que le petit brun s'approchait à quatre pattes de son père, le plus proche de lui.
En avançant, il sentit une soudaine brûlure et baissa les yeux. Dans la pénombre, il put seulement apercevoir un long couteau aiguisé, tout en acier, trempé du même liquide qui recouvrait papa et maman. L'un des couteaux dont maman refusait qu'ils s'approchent, Eris et lui. Il vient poser sa main, blessée d'une fine coupure suite à sa rencontre avec la lame pleine de sang, sur l'épaule de son géniteur, se rendant compte à cet instant, alors que ses doigts étaient couverts de ce liquide chaud et rouge, aussi rouge que ses iris, que le couteau avait heurté la gorge de l'adulte avec une brutalité fulgurante. Mais il eut un réflexe humain, enfantin, alors qu'il était apeuré et qu'il secouait le corps de ses petits bras.
-Papa !! Tu dors ?
Aucune réponse de l'intéressé, évidemment. En revanche, le rire glaçant et pourtant si joyeux se fit de nouveau entendre dans le salon, en même temps que la voix de celle avec qui il avait passé les trois premières années de sa vie.
-Siooo~ ? Viens, on va s'amuser !
Le petit se stoppa dans son mouvement. La voix était suraiguë, inhumaine, avec cette intonation dangereuse derrière la fausse chaleur qui s'en dégageait. Sio est seulement un petit garçon de trois ans, il n'est donc pas très malin. Mais à cet instant, son instinct de survie, aussi peu développé soit-il, s'active avec une rapidité fulgurante. La fenêtre est ouverte, et assez basse pour qu'il puisse atteindre le bord. Ainsi, cela lui prend quelques secondes avant qu'il se hisse sur la plate-forme en pierre, entendant la voix de sa sœur à l'intérieur.
-Sio, qu'est-ce que tu faiiis~ ?
Il a juste le temps d'entendre les ressorts du canapé grincer, signe qu'elle se lève, avant de se laisser tomber sur le trottoir de l'autre côté de la fenêtre, à environ un mètre du sol.
13 ans ont passé. Aujourd'hui, Sio a 16 ans. Il a été difficile de remonter la pente. D'autres auraient oublié les événements tragiques de son enfance. Après tout, à 3 ans, son cerveau n'était pas encore formé pour se souvenir de tout. Mais Sio se souvient de toute cette soirée d'horreur. Des visages doux de ses parents, de leurs expressions si vides et absentes, sous la lumière de la lune. Mais pire encore, il se souvenait de chaque détail concernant sa grande sœur. De ses cheveux noirs, bien trop semblables aux siens, de ses yeux rouge sang, bien trop identiques à ses propres prunelles. Il l'a revu plusieurs fois, ce visage, au fil des années. Mais toujours sur des écrans, lorsque les journaux télévisés titraient, pour des flashs spéciaux “La Bête Rieuse s'est échappée”. Il en était arrivé à se demander si le personnel des hôpitaux psychiatriques savait fermer une porte à clés. Les deux premières fois, il s'était senti trembler, dans les salons de ses différentes familles d'accueil -il en changeait tous les ans. Puis, la vision de ce visage pâle si semblable au sien était devenue tristement normale. Lorsqu'il l'apercevait quelque part, il se contentait de penser “Eris est sortie”. Bien souvent, à cette idée, il sentait ses boyaux se tordre de peur. Peur qu'elle le retrouve, un peu, mais surtout peur de devenir comme elle. Et pourtant. Sio était la fragilité incarnée. Une carrure peu impressionnante, au point d'avoir l'air au moins deux ou trois ans plus jeune, presque muet, on le voyait rarement sans bleus, infligés au choix par ses parents du moment ou par ses divers harceleurs. Voilà, c'est ainsi qu'il est. Sio, 16 ans, est un petit garçon cassé qui n'a jamais pu grandir correctement. Il n'y a que sa solitude qui l'a accompagné toutes ces années, et tout au fond de lui, il a aussi peur que cette compagne de toujours, la seule chose stable dans sa vie, s'en aille à son tour.