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Fanfiction de la belette

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rainbowtrash
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Profil Académie Waverly
Fanfiction de la belette EmptyJeu 6 Sep - 19:12
Chapitre I: Découverte



-Mais c'est bon elle est rangée ma chambre là !!

Et patatra. Quelques secondes avant que tu ne t'indignes du regard peu convaincu de ta mère sur ton travail baclé, il y avait encore une pile d'objets en tout genre empilés avec négligeance sur ta commode. Au moins, plus rien ne trainait par terre, ce qui en soit est un effort de propreté pour toi. Manifestement, il allait falloir que tu recommences, dans la logique des choses. En parlant de logique, dans l'immédiat, rien ne l'est. Ta fenêtre est fermée, il n'y a aucun courant d'air dans ta maison, et à ta connaissance, aucun fantôme ne partage votre demeure. Alors pourquoi ton bazar est-il tombé ?

En te retournant sur ce que tu vas devoir ramasser, tu fronces un peu les sourcils, dans un premier temps dans un souci de compréhension, puis en te souvenant que tu vas devoir recommencer ce qui t'a arraché tes 4 précieuses minutes. Pour protester de l'injustice du monde, car tu es quelqu'un qui surrenchère quand une situation ne t'arrange pas, tu te tournes vers ta mère en ouvrant la bouche pour aspirer l'air qui te sera utile pour déblatérer tes arguments, mais tu es rapidement coupée par un geste de la main de ta mère, la paume placée à quelques centimètres de ton visage. Tu n'avais encore jamais vu cette expression sur le visage de ta génitrice en 11 ans d'existence. Elle avait les yeux plissés et te considérait gravement, son regard planté dans le tien en te prévenant d'avance que tu n'avais pas intérêt à mentir.

-Combien de fois ce genre de chose est arrivé ?
-Quoi, que je range pas ma chambre ? Mais maman c'est chiant et puis c'est moi qui dors dedans nan ?

Tu comprends rapidement que tu es à côté de la plaque en voyant les yeux de ta mère rouler et en entendant sa langue tiquer sur son palais.

-Je parle de ce que tu viens de faire là, à l'instant !
-Mais j'ai rien fait du tout !
-Mégane je veux la vérité !
-Mais je ne cache rien !

En écartant les bras en signe de sincérité, un autre mouvement sauvage avait eu lieu dans ta chambre sans aucun contact physique de toi ou de ta mère. Tu baisses aussitôt les mains en fronçant de nouveau les sourcils sans comprendre cette fois, regardant en direction de ton lit. Et aussi parce que tu avais planqué quelques fringues sous ta couverture. Grillée. Tu lèves des yeux abasourdie vers ta mère qui elle garde les yeux fixés sur la couverture, la bouche entrouverte. Tu vas te faire engueuler, Mégane. Tu t'attends à un sermon plus long que l'histoire sans fin, qui met d'ailleurs un peu trop de temps à venir. Ta mère t'attrape par le poignet et te traine hors de ta chambre pour t'inciter à suivre le mouvement, ce que tu fais en manquant de trébucher.

-Maman attends j'vais la ranger ma chambre !
-On s'en fiche pour l'instant, mets tes chaussures et suis moi.
-C'était pas moi j'te jure ! On va pas à la police hein ?

Soupire de ta mère. Tu ne le vois pas parce qu'elle est de dos, mais elle a encore levé les yeux au ciel.

-Mais non. Suis moi seulement. Par contre je veux ta parole que tu ne diras rien à ton père de ce que tu vas voir aujourd'hui.
Tu t'arrêtes en croisant les bras, devant le placard à chaussures.

-Pourquoi moi j'devrais rien dire à papa sur tes secrets alors que toi tu vas lui dire que j'ai pas rangé ma chambre ?

Tu vois ta mère se retourner lentement vers toi, l'expression fermée. Tu le sens qu'elle n'a pas envie de blaguer là, tu le sens qu'elle te demande silencieusement si t'es sérieuse et si tu as vraiment envie de jouer à ça. Mais pour toi, ta question est légitime, alors tu ne bouges pas. Tu flippes parce que tu sais que quand ta mère s'énerve c'est King Kong, mais ta fierté t'empêche de courber l'échine.

-Parce que si tu lui dis quoi que ce soit je m'arrangerai pour que tu sois aphone pendant 2 semaines.
-Et comment tu comptes faire ça ?

Tu avais levé un sourcil, comme pour la provoquer. Tu n'y croyais pas à ses menaces. Pourtant l'expression de ta mère était vraiment inhabituelle. Elle esquisse un sourire qui te semble confiant, et un tantinet sadique.

-Tu comprendras bien assez vite.

rainbowtrash
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Fanfiction de la belette EmptyJeu 6 Sep - 19:13
Chapitre II: Le chemin de traverse



Le trajet en voiture jusqu'à Londres avait été silencieux. Tu étais contrariée et tu avais répondu à ta mère, tu aimais mieux ne pas en rajouter. Et puis, faire comme si tu tirais la tronche te rajoute de la crédibilité pour montrer que t'es pas contente. En jettant des coups d'oeil furtifs vers ta mère, tu voyais bien qu'elle en avait rien à faire que tu sois pas contente, elle semblait nerveuse derrière son masque de calme. Ta mère était une fausse calme, et tu le savais, c'est ce qui te terrorisait le plus chez elle d'ailleurs. Ta mère n'haussait jamais le ton, elle ne te battait pas, mais elle savait faire preuve d'une imagination sans limite quand il s'agissait de te faire comprendre une leçon, et chacune de ses trouvailles était aussi efficace qu'inattendue. C'est aussi ce trait de caractère que tu admirais le plus de ta mère, parce qu'il était le plus chiant, mais aussi le plus redoutable. Le calme et l'intelligence de ta génitrice était ce à quoi tu aspirais, même si tu en faisais souvent les frais. Sauf que toi, tu es impatiente, fainéante, provocatrice et souvent de mauvaise foi.

La voiture familiale s'était garée devant un bar que tu trouvais miteux au premier abord, et c'est une fois à l'intérieur que tu constates qu'il est effectivement tout pourri. Tu soupires en levant des yeux las vers celle qui t'a mise au monde, comme si tu lui demandais ce qu'elle avait encore été chercher pour te punir de ne pas avoir rangé ta chambre. Tu n'as pas le temps de lui poser ta question car ta mère se fait directement accoster par un homme que tu trouves particulièrement laid, cela dit il a l'air amical. Il semble même bien connaître ta mère.

-Keila ça fait longtemps ! Qu'est-ce que tu viens faire ici ?!
-Ah Marius, je ne t'avais pas reconnu. J'emmène ma fille chez Ollivander.

Tu lèves le nez vers ta mère en le retroussant légèrement, plissant un oeil, lui demandant silencieusement si elle pouvait répéter la marque. Avoir grandi 9 ans en France faisait que tu trouvais certains noms anglais pour le moins étranges.

-Comment, elle n'a toujours pas sa baguette ?

Tu lèves le nez vers le moche, ton regard hurlant "ça va ça vous dérange pas si j'suis là ?", sans comprendre cette histoire de baguette. Ah, ça doit être ça, comme tu as voulu la prendre pour une truite en cachant tes affaires sous ta couette elle fait pareil en invitant des copains en plus, c'est plus convivial. Persuadée d'avoir compris le traquenard, tu croises les bras en écoutant d'une oreille distraite la discussion comme si tu t'en désintéressais, attendant simplement que le spectacle soit fini. Mauvais plan, car l'homme au physique repoussant approche sa grosse tête de la tienne en te souriant, ce qui laisse apercevoir que sa bouche est en ruine au vu des dents qui lui manque et que, malheureusement pour toi, ces absentes ne peuvent pas filtrer les effluves d'alcool que l'homme émane.

-Elle te ressemble quand même la petite ! Surtout les yeux !
-Ew...

Tu te recules d'un pas en grimaçant, à la limite de te demander si ta mère n'a juste pas envie de te tuer, avant de remarquer qu'elle aussi semble exaspérée de la remarque du vilain pas beau qui pue de la gueule en prime. Enfin, la totalité de son hygiène semble douteuse.

-Evidemment qu'elle me ressemble, c'est ma fille !
-Et comment va son moldu de père ?

C'en est trop. Qu'on se moque de toi, d'accord, mais de ton père, surtout venant de ce genre de personne, ça ne passe pas. Gardant les bras croisés, tu marmonnes assez fort même si tu n'as pas compris la signification de ce mot. Mais vu comment c'est dit, ça ne doit pas être très gentil.

-Mon père est ptet un moldu mais lui au moins il a encore tous ses chicos.
-...
-Mégane !
-Bah quoi ?

Tu lui demandes ça comme si ta remarque était normale, d'un ton détaché. Tu le sais que tu as été impolie, mais si ta mère ne prend pas la défense de ton père il faut bien que quelqu'un le fasse. Cela dit tu n'en rajoutes pas. Tu n'aimes pas te moquer du physique des gens, mais sur le moment tu n'as pas trouvé mieux pour faire taire le gros con tout moche.

-Excuse la Marius, elle n'a pas la langue dans sa poche, et elle ne sait pas ce qu'est un moldu non plus d'ailleurs.
-Ahah t'en fais pas pour ça, j'en ai connu une autre comme ça aussi !

Tu regardes ta mère sourire en inclinant la tête sur le côté, un rictus taquin sur le bord des lèvres, alors que le moche qui pue lui adresse un clin d'oeil.

-C'était chouette de te revoir, par contre on doit filer son père rentre dans à peine trois heures.
-Pas de souci, à une prochaine !

Tu ne dis pas au revoir par fierté, laissant encore ta mère te trainer par le poignet. A ce moment là tu te rends compte de ce que tu as infligé à ton doudou pendant des années. Forcée de suivre ta mère dans l'arrière boutique, tu écoutes vaguement ce qu'elle a à te dire.

-C'est Marius, un ancien camarade de classe, il a reçu une malédiction, c'est pour ça qu'il lui manque des dents.
-Ah... Et la bouteille "Malédiction", c'était une combien de litres ?

Du sarcasme, car oui, pour toi, cet homme a perdu une grande partie de sa dentition à force de boire et ne pas se laver les dents.

-Mégane tu deviens lourde là.
-Ca te poserait moins de problème si tu me lâchais le poignet.

Sans te répondre, ta mère arrive devant un mur de briques et sors sa cuillère en bois de sa veste pour tapoter sur les blocs orangés, ce qui t'arrache un "pitié..." quand tu constates que ta mère se promène avec une cuillère en bois sur elle. Tu n'as pas le temps d'y prêter davantage attention car les briques changent de place toute seule pour ouvrir un large passage, ce qui te refait penser à la bouche de Marius. Tu pouffes de rire en levant des yeux moqueurs vers ta mère.

-C'est ça malédiction du coup ?

Tu te voulais sarcastique et provocante, sauf que ta remarque a réussi à arracher un petit rire à ta mère.

-Tais toi et suis moi.

Tu traverses donc le mur, un peu derrière ta mère, et regarde un peu la foule autour. Cet endroit ne ressemble à aucun autre lieu que tu as connu auparavant, tu le trouves plutôt joli, par contre pour l'accoutrement des gens...

-Maman, pourquoi cette dame a un pigeon mort sur son chapeau ?

C'est une vraie question qui restera à jamais sans réponse. Mégane, tu ne sauras jamais pourquoi cette personne a orné son couvre-chef d'un oiseau décédé. Cela dit, ta mère ne reste pas silencieuse, sans pour autant revenir sur ta question.

-Maintenant qu'on est ici, je peux t'en parler, mais je veux que tu me promettes de ne rien dire à ton père.
-Pourquoi ?
-Parce qu'il ignore ce que je suis, et que tu es aussi.
-... C'est-à-dire ?

Ta génitrice se retourne vers toi, le regard très sérieux.

-Je suis une sorcière, Mégane, et je crois que toi aussi. Ce que tu as fait tout à l'heure dans la chambre, aucun moldu ne peut le faire.
-Moldu ?
-C'est comme ça qu'on appelle les gens qui n'ont pas de pouvoirs magiques.

Tu te frottes le dessous du nez avant de renifler un peu, sceptique. Tu ne la crois pas.

-Mais ça existe pas les sorcières, c'est des vieux contes du Moyen Age qu'on ressort pour Halloween...
-Ca c'est qu'on fait croire aux moldus pour ne pas avoir de problèmes, mais tu t'apercevras par toi même que le monde des sorciers existe bel et bien.
-Mais j'croyais que tu disais tout à papa ?
-Oui, tout, mais pas ça, c'est le seul secret que j'ai pour lui. Quant à toi, il va falloir que tu apprennes à maîtriser tes pouvoirs, et tu ne pourras pas le faire dans ton école actuelle.
-... Y a une école de magie ?
-Oui, Poudlard, j'y ai fait toute ma scolarité.
-Mais ça va être trop tard pour les inscriptions, la rentrée c'est dans deux jours !
-Ne t'en fais pas pour ça, j'ai ta lettre d'admission depuis que tu as un an.
-DE QUOI ??

Ta mère se remet en marche. Tu es outrée d'en apprendre autant d'un coup, mais tu la suis tout de même. Ca te retourne de savoir que tu vas changer d'école, alors qu'il t'a fallu trois ans pour réussir à te faire une copine. Pour ce qui est du monde des sorciers, tu n'y crois pas encore vraiment.

-Ne hurle pas comme ça. Le directeur de Poudlard me l'a envoyée après avoir appris ta naissance. Sachant que je suis une sorcière, tu pouvais en être une aussi, j'ai reçu ta lettre d'admission au cas où tes pouvoirs se manifesteraient, il savait que ton père ignorait ce que je suis.
-Mais changer d'école c'est tout nul !
-Tu changeras vite d'avis quand tu seras à Poudlard.
-Et si je veux pas y aller ?
-Pour éviter tout problème, je ne te laisserai pas vraiment le choix ma fille... Mais je t'accompagnerai du mieux que je peux.

rainbowtrash
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Chapitre III: Ollivander




Vous arrivez devant une boutique qui semble ancienne. Même si tu es très contrariée par tout ce changement prochain, tu es forcée d'admettre que tu aimes bien le style de ce magasin dans lequel tu entres, suivi de ta mère. Il y a des boites partout et pas un rat dans la boutique. Ca sent la poussière et les vieux parchemins, avec une légère odeur de bois. Tu ne sais pas vraiment où tu es, mais tu aimes bien cet endroit. Ta contemplation prend fin lorsque tu sursautes en voyant le sosie du Dr Weetos qui était sur d'anciennes boites de céréales sortir brusquement d'un rayon, accroché à une échelle. Tu le vois sourire en reconnaissant ta mère, puis descendre calmement pour se diriger vers vous.

-Mademoiselle Abidjel, je m'étonnais de ne pas vous avoir encore vue.

Tu lèves le nez vers ta mère, sachant que ton nom n'est pas le même que le sien. Ta mère ne s'est jamais mariée avec ton père, c'est pourquoi tu as le patronyme de ton géniteur. Le sourire sur le visage de ta créatrice semble profondément respectueux. Tu les connais bien, les sourires de ta mère. Ils peuvent être polis, doux, moqueurs, sarcastiques par moments, amusés, contenus, mais rarement respectueux comme celui là.

-Elle ne porte pas mon nom, monsieur Ollivander, mais celui de son père. Je vous présente ma fille, Mégane Leroy.

Tu tournes de nouveau ton regard vers le propriétaire de la boutique, te demandant ce que tu peux bien faire ici et si ta mère vient si souvent pour que cet homme ait retenu son nom. Le vieillard baisse des yeux bienveillants sur toi sans rien rajouter, et part fouiller dans ses rayons avant de revenir vers toi en te tendant une baguette. Alors bêtement, tu la tiens en regardant le propriétaire, en te demandant bien ce que tu dois en faire.

-Eh bien, faites le geste.
-Quel geste ?
-Un simple mouvement de poignet Mégane.
-Ah.

Sans te faire prier, tu fais une légère rotation du poignet, projetant sans le vouloir le monsieur Weetos dans le rayon situé derrière lui. Tu sursautes sans oser bouger, culpabilisant de lui avoir sûrement fait mal. Il a l'air gentil ce monsieur pourtant.

-Je... Pardon ! Je voulais pas je... !
-Eh bien, visiblement ce n'est pas celle-ci...

Mr Ollivander se relève comme si de rien n'était et repart fouiller dans ses rayons, alors que tu restes là plantée comme un ficus sans oser bouger. La dénommée Keila saisit doucement la baguette que tu tiens pour la reposer sur le comptoir, attendant la prochaine proposition. Un peu perdue, tu lèves la tête vers elle, cherchant à lui montrer que tu n'as vraiment pas fait exprès. Ce qui te rassure, c'est le sourire paisible sur son visage.

-Maman je...
-Ne t'en fais pas, le choix d'une baguette se passe rarement en douceur. Je lui ai vidé ses étagères quand je suis venue chercher la mienne.
-Oui mais moi je l'ai jeté dedans...

Ta mère rit un peu et te frotte gentiment les cheveux, ce qui te calme un peu. Tu n'es pas très docile d'ordinaire, mais tu n'aimes pas non plus avoir la sensation d'avoir été mauvaise avec quelqu'un qui ne t'a rien fait. Le propriétaire revient vers toi pour te tendre une nouvelle baguette. Tu serres les dents sous le stress, ayant peur de refaire une catastrophe en tenant le bâton magique. Ta main s'avance un peu, tremblante, et s'arrête au milieu de son chemin. La magie existe, maintenant tu en as la certitude. Un simple mouvement de poignet ne peut pas faire voler un homme comme ça jusqu'à l'autre bout de sa boutique, sauf si on est Chuck Norris, ce qui n'est pas ton cas. Toi, tu es juste une fillette de 11 ans avec un corps chétif. Cernant ton inquiétude, Mr Ollivander te sourit et place lui-même la baguette dans ta main, la recouvrant de ses paumes chaleureuses pour te rassurer, et se recule pour voir la réaction de ta baguette qui ne se fait pas attendre. Un vent tiède tourbillonne autour de toi, comme s'il pénétrait ton coeur, te faisant ressentir quelques frissons. Tu as l'impression que cet objet s'est lié à toi, aussi irrationnel que ça puisse te paraître. Ce que tu viens de ressentir est si fort que tu en restes sans voix. Tu lèves les yeux vers ta mère et Mr Ollivander, cherchant à comprendre ce qu'il vient de ce passer. Le propriétaire de la boutique prend la parole.

-La baguette choisit son sorcier, mademoiselle Leroy. Faites-en bon usage.

rainbowtrash
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Chapitre IV: Comme dans un rêve




Tu gardes ton regard fixé sur ta baguette, tu te sens confuse. Une partie de toi se paye ta tête en t'imaginant rester fascinée par ton bout de bois tel un toutou fier de sa trouvaille, mais en même temps tu ne sais pas pourquoi, tu as conscience que ce bâton n'est pas qu'une simple branche qu'on aurait ramassé par terre. Sans vraiment faire attention à la main que ta mère pose sur ton dos pour te guider vers la sortie, tu accueilles sur ta peau la lumière du jour en observant cette baguette qui est dorénavant la tienne.

-Bon, la baguette c'est fait, il va falloir t'acheter le reste de tes fournitures.

La voix de ta génitrice te sort de tes rêveries instantanément. Tu lèves de grands yeux vers elle, sans saisir ce qu'elle veut dire.

-Hein ? Mais on les a fait avant les vacances pour être sûrs de pas devoir se retrouver à parcourir les rayons comme si on défiait un banc de saumons !
-Je parle de celles de Poudlard ma chérie, il ne te faut pas qu'une baguette.
-Roh encore cette histoire... Pff... J'imagine que même si je fais pipi par terre et que je me roule dedans en signe de protestation tu vas m'y envoyer quand même ?
-Oui, mais avec des vêtements propres. Je ne suis pas un monstre.

Tu soupires, lassée. Tu sens que ta mère jubile, mais pour une fois tu laisses ton orgueil de côté pour ne pas insister dans une lutte qui de toute façon sera vaine. Gardant ta baguette dans ta main parce que tu ne sais pas où la ranger et qu'un certain type d'humour n'existe pas dans le monde de la narration, tu regardes devant toi en suivant ta mère.

-Et qu'est-ce qu'il faut d'autre, du coup ?
-Alors, j'ai pas la liste sur moi mais ce qui est sûr c'est qu'il te faut une plume, un chaudron, un balai, des cahiers, une robe, -
-Une robe ??? Alors là non. Je veux bien essayer d'accepter ton délire mais me faire porter une robe c'est hors de question, j'aime mieux encore me balader à poil dans les couloirs de Peau d'lard que d'porter une robe !
-Poudlard, c'est Poudlard. Et ce n'est pas une robe comme tu crois, quand je dis une robe c'est plutôt un uniforme ample.
-Ah. Mais euh... Un balai pour quoi faire ? Je vais faire un stage de concierge ?
-Mais non allons, c'est pour voler dessus.

Après quelques minces secondes à t'imaginer voler sur un balai, tu te mets à glousser avant de rire, regardant ta mère avec moquerie.

-Ah ouais d'accord, donc vous savez écarter des murs, faire en sorte que des bâtons balancent des petits vieux dans des étagères, mais niveau moyen de transports vous êtes restés sur le balai ! Vous pouvez vous bidonner sur les moldus mais au moins eux ils ont l'aspirateur !

Ta mère lève les yeux au ciel, exaspérée. Toi, tu ne retranscris l'idée que tu as que voler en balai est parfaitement ridicule que par l'ironie.

-On ne vole pas qu'en balai, andouille, on a aussi des trains et des voitures dans le monde des sorciers.
-Alors c'est quoi votre délire à vouloir absolument voler sur des balais ? Non seulement ça fait mal au fesses mais en plus ça vous donne un air con.
-Mégane, surveille ton langage. Je n'sais pas moi, peut-être pour le côté traditionnel ?
-Et les bûchers c'est d'actualité aussi ? Nan j'demande pour savoir si j'emmène des saucisses à Poudlard.
-C'est toi la saucisse.
-Mais et le chaudron ? Il va dire quoi papa en voyant le chaudron ?
-Ca ça va je pourrais le cacher dans mon sac.

De mieux en mieux. Tu arrêtes de sourire pour faire une tête de six pieds de long. Dans son sac, qu'elle dit. Ta mère veut mettre un chaudron dans son sac. La logique t'échappe complètement. Et puis tu tilte, relevant des yeux intéressés sans vraiment le vouloir vers elle.

-Y a des sacs magiques ici ?
-Aucun sac ne l'est en soi, il faut d'abord lancer un enchantement. Je pourrai facilement cacher tes fournitures comme ça, sans que mon sac ne soit plus lourd que d'habitude. Et je sais que ton père n'ira pas fouiller dedans j'y mets toujours un bazar monstrueux pour le décourager à y fourrer son nez.
-Hiiiin c'est pour ça...
-... Tu as quelque chose à me raconter peut-être.
-Non non rien...

Tu mens. Tu as déjà fouillé dans son sac pour chercher des chewing-gum. Tu étais tombée sur une brosse à cheveux, une balle de golf alors que ta mère ne fait pas de golf, du parfum, des gants de cuisson, des boucles d'oreilles, un livre sur les soins des pieds, de la monnaie, des écouteurs, des perles etc. L'organisation de son sac n'avait pas de sens.

Même si ta mère avait compris que tu avais déjà fouiné dans ses affaires, elle fait mine d'ignorer cet aveu implicite. Pour noyer un peu plus le poisson, tu imites la fille intéressée par ce qui l'entoure, avant de te rendre compte qu'en vrai ce quartier est unique en son genre, et ce n'est pas pour te déplaire. Ta mère l'a remarqué, et te laisse découvrir ce monde qui est aussi le tien dorénavant avec un petit rictus au coin des lèvres.

Rien n'a de sens. Les enseignes bougent seules sans ampoule LED alors que cette rue a l'air ancienne. C'est incroyable comme ces gens qui volent encore sur un outil ménager et qui n'ont pas rénové les bâtiments sont en avance sur leur temps, et ce sans technologie. Ce paradoxe t'amuses un peu et te plait beaucoup, même si ta fierté t'empêche de le montrer. Ton cerveau est tellement occupé par ce que lui envoient tes yeux que tu ne sens pas ce petit sourire émerveillé qui redresse peu à peu tes pommettes. Au fond de toi, tu sais que tu as envie d'en voir plus. Au fond de toi, tu sais que si Poudlard est aussi comme ça, tu as envie d'y aller. Et, au fond de toi, tu sais que tu vas continuer de faire ta réfractaire par pur instinct de contradiction, en sachant pertinement que, connaissant l'entêtement de ta mère, tu y iras quoi qu'il arrive.

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Chapitre V: Dernière nuit de moldue




Malgré ton faux air grognon, tu avais laissé de côté l'idée que rien du monde des sorciers n'existait pour découvrir ce que cette chimère à tes yeux pouvait proposer, et tu n'avais pas été déçue. Plus le temps passait, plus c'était devenu compliqué pour toi de cacher tes sourires d'émerveillements. Tu n'avais que 11 ans, tu avais encore tellement de choses à apprendre sur le monde, et pourtant tu semblais avoir déjà saisi le rythme du fonctionnement de la société "moldue". Trop de travail acharné pour accomplir des petites choses. Trop de routine. Même si le monde des sorciers te semblait plus complexe, il te semblait surtout plus riche, plus prompt à réaliser les extravagances de l'imagination. Tu avais l'impression de retomber à tes 6 ans, quand tu étais folle de joie à l'idée de comprendre ton environnement. Tu n'aimais pas trop la foule, au vu de ta petite taille, mais cette fois-ci il y avait tant de choses à voir que ça ne t'avait pas gênée.

Tu étais dans ton lit, couchée sur le dos, les bras derrière la tête, à contempler ton plafond. Il faisait nuit, donc tu ne contemplais pas grand chose au final, mais ce ne sont pas les deux araignées collées en poster post-mortem qui t'intéressaient le plus. Le départ c'est demain. Demain, tu monteras dans le Poudlard express pour apprendre à devenir une sorcière, cette idée t'apporte tellement d'excitation que tu n'arrives pas à dormir, alors tu cogites, tu essaies d'imaginer comment sera ton internat. Tu aurais pu avoir des indices si tu avais demandé à ta mère, mais tu es trop fière pour lui montrer qu'en réalité tu as hâte d'y être, même si tu dois être seule toute l'année.

Il y a des petites filles qui veulent être princesse, ou chanteuse, ou maîtresse, ou danseuse, ou pâtissière. Toi, tu avais envie d'être une sorcière. Les mondes roses à paillettes ne t'avaient jamais attirée de toute façon. Tu aimais ce qui était pratique, et surtout, logique. C'est assez marrant de voir une jeune fille cartésienne comme toi vouloir appartenir à une communauté représentante d'un truc aussi folklorique que la sorcellerie. Demain, Mégane, tu commenceras ton apprentissage de la sorcellerie.
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Chapitre VI: Sur la bonne voie




-... On cherche bien le Poudlard express là ?
-Oui.
-Alors qu'est-ce qu'on fait dans une gare normale ?
-Tu vas vite comprendre. Par contre... Tiens moi ça une seconde.
-Eww... C'est quoi ?
-Du crapaud compacté.

Tu grimaces rapidement en ressentant un haut le coeur, et ravale aussitôt ce qui s'apprêtait à quitter ton oesophage avec une expression de dégoût pendant que ta mère fouille son sac en y fourrant tout son bras. Un crapaud, quelle horreur. Ce truc tout gluand repoussant et plein de boutons, avec un toucher absolument ignoble.

-Maman je... Je crois que j'vais vomir...
-Oh c'est rien qu'un amphibien, reprend toi... Ah mais bon sang où je l'ai fichue ??
-Je sais pas ce que c'est mais trouve le vite pitié...
-Ah ! La voilà !

Avant de sortir sa trouvaille, ta mère vérifie si il y a de la place sur ton chariot, te laissant encore avec ton crapaud en bouillasse bien compacte. Tu la regardes, à la fois intriguée et impatiente de lâcher ce truc immonde que tu tiens entre tes doigts.

-C'est quoi ?

Sans te répondre, Keila sort une cage qu'elle pose au dessus de tes cartons, tout en haut de ton chariot, contenant une petite belette rousse. Satisfaite, ta mère se retourne vers toi avec un sourire aussi taquin que bienveillant.

-Et voilà ! Comme ça, avec elle, tu ne seras pas totalement seule.

Tu te penches un peu sur le côté pour regarder la bestiole, puis enfourne sans autorisation l'immondice que tu as dans la main pour t'approcher de la cage. D'abord étonnée d'avoir ce genre d'animal comme compagnon, tu finis par craquer devant le petit mammifère qui te guette de ses petits yeux noirs.

-Un furet !
-C'est une belette ma fille.
-Elle est trop mignonne ! Comment elle s'appelle ?

Petit sourire tendre de ta mère, qui profite que ce soit toi qui aies le dos tourné.

-Ca c'est à toi de choisir. C'est ton cadeau de départ.

Tu es touchée. La petite bestiole est adorable, déjà, mais ta mère a surtout pensé au fait que tu ne serais pas vraiment seule. Le contact avec les humains a toujours été une difficulté pour toi, pas avec les animaux par contre. Tu esquisses un petit sourire, chamboulée.

-Elle mord tu crois ?
-Mh, à priori vu sa bouille il ne devrait pas y avoir de risque, elle a l'air timide mais pas agressive. Il faudra que tu sois douce avec elle par contre.

Sans attendre, tu ouvres gentiment la cache de ton compagnon et approche ta main de la belette pour qu'elle te renifle en vue de la caresser.

-Bah évidemment, je ne vais pas m'amuser à la lancer dans le mur ou faire du yoyo avec... Mh, au fait, t'étais dans quelle classe toi déjà ?
-Serdaigle.

Tu réfléchis un peu, sentant que l'animal te donne la permission de le toucher. Tu connais peu de choses aux maisons de Poudlard, étant donné qu'il y a deux jours tes yeux étaient plus actifs que tes oreilles, mais si tu pouvais tomber dans la même maison que ta mère ce serait un repère déjà. Pour ce nouveau monde, ta mère était le seul modèle que tu pouvais avoir, et, sorcier ou moldu, on apprend de la même manière: par mimétisme.

-Tu penses que je pourrais y être ?
-Je ne sais pas, Mégane. Mais rassure toi, il n'y a pas vraiment de meilleure maison qu'une autre, objectivement. Chaque maison a formé de bons sorciers, ou des mauvais. Quelle que soit ta maison, je pense que tu l'aimeras autant que j'ai aimé la mienne.
-Mh...
-Oh, on va être en retard. Referme la cage, on doit y aller.

Tu obéis, un peu absente. Durant ces deux derniers jours, ta mère a essayé de t'apprendre l'histoire de Poudlard et du monde des sorciers en général, mais tu n'as quasiment rien retenu, pas même la partie concernant un mage noir particulirement puissant. Tu avances totalement vers l'inconnu, pourtant tu n'as pas plus peur que ça. Pour le moment.

Vous arrivez devant un mur. Tu regardes ta mère placer le chariot bien en face, puis t'invite à foncer en plein dedans. Les paupières quasiment baissées vu ton niveau de consternation, tu hausses finalement un sourcil.

-Dans le mur. Tu veux que je fonce dans le mur. Je dois appeler qui dans ces cas là, la DDAS ou la SPA ? Tu nous veux du mal en fait c'est ça ?
-Fais ce que je te dis, je l'ai fait avant toi.
-Bah alors je t'en prie passe devant je te rejoins.

Le mur qui s'ouvre, ok. Le sac de Mary Poppins, ok, la baguette qui se la joue autant en emporte les dents, ok, le balai qui vole, ok. Mais foncer dans un mur avec un caddie sans avoir la conviction qu'il va se passer autre chose que te retrouver le faciès éclaté contre des briques, moyen. Ta mère soupire, même si tu lis sur son visage qu'elle comprend ton doute.

-Bon, allons y toutes les deux alors.

Ta mère se place derrière toi et sans te prévenir, se met à pousser ton chariot en te forçant à avancer très vite. Tu vois le mur se rapprocher, tu appréhendes très rapidement la suite. Dans ton cerveau, c'est logique, tu vas juste te ratatiner la tronche contre 2 tonnes de parpaings et ce devant une dizaine de personnes. Merveilleux. Pourtant, il semblerait que la logique avec laquelle tu as été formatée ne s'applique pas dans le monde des sorciers...
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Chapitre VII: Le Poudlard Express



Tu avais fermé les yeux au moment de passer le mur, sans doute parce que ton enveloppe charnelle et ton sens cartésien ne voulaient pas se voir s'écraser contre les briques. Question de dignité peut-être. En sentant l'immobilité de ta mère, tu décides d'ouvrir un oeil timide surplombant la grimace de préparation à la douleur qui monopolisait ton visage. A ce moment là, on peut lire un immense "Woaaaah" d'émerveillement doublé du plus gros WTF de toute ton existence. Reprenant rapidement ton visage d'adolescente dépitée, tu tournes ton visage vers ta génitrice.

-Et tu pouvais pas simplement écarter les briques comme dans le bar louche ?
-Non, ça aurait été trop repérable.

Tu lâches ton chariot quelques secondes le temps d'applaudir trois fois ta mère avec lenteur et sarcasme, puis replace tes mains à leur place initiale.

-C'est vrai que voir deux patates rentrer dans un mur c'est beaucoup plus discret.

Ton interlocutrice lève les yeux au ciel et lâche ton chariot pour se remettre en marche le long du quai, cherchant un wagon où tu pourrais trouver de la place. Tu la suis d'un air bougon, admirant secrètement la beauté de la locomotive. Mais tu ne peux pas t'empêcher de te montrer ironique, même si tu es époustouflée par ton moyen de transport.

-Ah ouais vous aimez vraiment le vieux en fait.
-De ?
-Non rien.

Le reste passe très vite, parce que ta mère sait que tu n'es pas en avance. Elle refourgue ton chariot à un... Tu sais pas qui, ce qui te laisse pantoise.

-Euh... Ne pas laisser ses bagages sans surveillance, le plan vigipirate ici tout le monde s'en cogne ou... ?
-Il est de Poudlard Mégane je ne me fais aucun souci pour tes affaires.
-Si tu l'dis... N'empêche que si il me manque des culottes ce sera d'ta faute.
-Oui oui. Bon, j'dois te laisser, tiens, je te donne un peu de sous pour que tu t'achètes des souvenirs à Prés au Lard ou des bonbons, ne les dépense pas trop vite, on se reverra à Noël, n'hésite pas à m'envoyer des lettres si tu as besoin.
-Des lettres ? D'accord mais y a des facteurs à Poudlard ?
-Non y a des hiboux.
-...
-Ne me regarde pas comme ça, on t'expliquera de toute façon. Je te laisse ma puce, amuse toi bien, on se revoit pour Noël.

Tu soupires en fixant ta mère d'un air blasé. Elle te balance comme ça dans le train comme si tu partais en colonie alors qu'en réalité elle est juste en train de t'envoyer dans un monde que tu ne connais pas avec des gens que tu ne connais pas. Ton air exaspéré lui arrache tout de même un petit rire. Elle t'embrasse rapidement sur le front et te guide vers la porte de ton wagon, un petit clin d'oeil et la voilà partie, gardant comme dernière image de toi ton petit minois tirant la gueule sur le signal de départ.

-Magnifique, me v'là bien.

Tu soupires et va prendre place dans un compartiment vide, dans le sens de la marche près de la fenêtre. Tu as au moins eu la jugeotte d'emmener avec toi tes écouteurs de moldue. Avec de la chance, tu passeras le trajet sans être dérangée.

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Chapitre VIII: Elia Monford




Douce candeur adolescente brisée par le claquement violent et brutal d'une porte. Celle de ton compartiment, forcément. Alors que tu te détendais peu à peu au fur et à mesure que les paysages défilaient sous tes rétines, la fatalité est venue te troubler sans prendre la peine de toquer.

La fatalité est blonde, avec une coupe à la garçonne, et se cache actuellement sous la vitre de la porte coulissante qui donne sur ce qui était ton lieu de repos. A son entrée, tu avais bien entendu sursauté comme la personne courageuse que tu es, et avait retiré tes écouteurs en la regardant, ou plutôt en la fusillant du regard, ce dernier lui demandant "qui ose troubler mon calme paisible ?". La fatalité t'ignorais complètement et se marrait toute seule en restant cachée. En levant les yeux, tu vois trois garçons passer près de ton compartiment en courant, entendant vaguement un "chopez la elle nous a piqué nos bonbons !". Interloquée, et un peu amusée sans le montrer, tu baisses les yeux vers ta camarade de compartiment improvisée.

-Et donc... Tu te caches parce que tu leur volé leur goûter.

La jeune fille qui semble avoir ton âge tourne la tête vers toi, un grand sourire malicieux aux lèvres, et place son index devant ses lèvres pour te signifier amicalement de te taire, ce que tu fais. Pas pour être docile, mais par curiosité. Tu remarques alors pendant son signe que la couleur de ses yeux est relativement peu commune. Ses iris turquoises azurés t'avaient interloqués par la chaleur qu'il s'en dégageait. Au premier abord, cette fille te semblait joueuse, peut-être même sympathique. Un peu immature aussi, mais tu gardais bien en tête que vous n'aviez que 11 ans.

La porte de ton compartiment se rouvre soudainement, juste après que la petite blonde se soit planquée sous un siège, laissant entrer deux visages dans la pièce que tu occupais. Tu en venais à te demander si ce billet pour Poudlard n'était pas en réalité un pass pour un festival. Le premier à avoir rentré sa tête était assez grand pour son âge, proche du tien visiblement, cheveux noirs, des yeux noisettes et une bouche particulièrement rosée. Il n'avait pas l'air impoli, seulement agacé.

-Hé ! Euh, pardon de rentrer comme ça, tu n'aurais pas vu une fille blonde, à peu près grande comme... Comme ça ?

Il te montre la hauteur qui correspond à miss fatalité, et par jeu tu te contentes de hausser les épaules d'un air ignorant tout en laissant un petit filet d'air bruyant passer tes lèvres. Le garçon qui essayait de regarder derrière le plus grand devait mesurer ta taille, il avait des cheveux châtains en bataille, légèrement bouclés jusqu'à la nuque. Il lève le nez vers son ami, un peu embêté.

-Mais laisse Peter, c'est juste des bonbons c'est pas grave...
-Tu les as payés ces bonbons, Lloyd, pour toi, pas pour faire distribution.
-Mh, je sais mais c'est pas grave vraiment !...

Le plus grand des deux se résoud à lâcher l'affaire, puis s'excuse auprès de toi avant de refermer la porte de ton compartiment et repartir. Au bout de quelques secondes, une petite tête blonde réapparait de sous le siège, avec un sourire satisfait.

-Ah t'as rien dis c'est cool, merci !

Résignée à dire au revoir à ta tranquillité, tu ranges tes écouteurs dans ta poche et tu croises les bras sur ton torse avec un léger sourire taquin en coin, jaugeant ta camarade.

-Tu as une dette envers moi maintenant, mais je t'en prie~

Faux sadisme. En vérité tu t'en fiches de cette dette dont tu parles, c'est juste parce que tu n'aimes pas avoir simplement l'air gentil. Ou victime qui se tait par peur de se faire taper. Cependant, ta réponse semble plaire à celle qui t'a dérangée, parce qu'elle te répond avec un grand sourire, tout en te tendant la main.

-J'essaierai de m'en souvenir~ Au fait, je m'appelle Elia. Elia Monford.

Ah, fichtre, toi qui as du mal avec le contact humain, tu es surprise. Ca semble tellement facile pour une fois. Peut-être trop même.

-Mégane. Mégane Leroy.
-Oh, anglaise pure souche ?

Tu inclines la tête avec un léger sourire moqueur. Ton teint parlait de lui même.

-Bah bien sûr, t'as vu ma tête ? Si la Grande Bretagne avait un visage je suis sûre que ce serait le mien.

Se rendant compte de sa maladresse, Elia ricane. Son rire est discret mais en même temps cristallin, et en aucun cas moqueur ou dédaigneux. Sans chichi, elle s'assoit en face de toi. Tu essaies de ne pas perdre tes moyens, par orgueil, mais tu dois bien admettre qu'elle t'impressionnes. Elle a l'air de se lier avec les autres avec une facilité déconcertante. Enfin, ce sentiment inconfortable que tu as d'avoir échoué socialement toute ta vie restera sûrement dans ce train, car tu imagines qu'Elia se trouvera vite d'autres copines plus bavardes et plus intéressantes que toi.

-Désolée ma question était bête.
-Je peux t'en poser une aussi intelligente, qu'on soit à égalité ?
-Oui vas-y !
-Pourquoi tu leur a volé des bonbons en fait ?
-Ah ça ! Bah en fait c'était le grand brun que j'voulais embêter, il était en train de se la raconter à propos de je ne sais plus quoi, j'ai trouvé ça marrant de l'imaginer me courir après pour que je lui rende ses bonbons.

Elle t'avait raconté ça avec un grand sourire fier, avant de baisser un peu les yeux en inclinant la tête d'un air embêté, gardant un petit sourire gêné sur les lèvres.

-Le problème c'est que j'ai pas volé la bonne personne apparemment, ça m'embête pour lui il avait l'air moins bête que les autres.
-Ah...

Elia se redresse, retrouvant son sourire, et lâche un petit rire.

-Bon, je vais aller me faire pincer, on approche de Poudlard et j'ai laissé ma robe dans mon compartiment, mets aussi la tienne pour éviter de te prendre un sermon d'entrée de jeu~
-D'accord, j'y penserai !

Tu regardes Elia partir avec un léger sourire amusé, puis cherche ta robe de sorcière pour la mettre, voyant au loin les murs de Poudlard s'élever.
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Chapitre IX: Aux portes de Poudlard



Dans la vitre de ton compartiment, tu poses un regard sur ton reflet. On pouvait lire toute la joie dans tes iris couleur jade. Ou pas. En vérité, même si la découverte d'un lieu magique qui t'était totalement inconnu faisait naître de l'excitation et de l'impatience en toi, tu détestais l'idée de porter une robe, même si tu ne portes pas une robe typique de la fille qui se veut jolie. C'est une bête robe de sorcier, mais tu as l'impression d'être enroulée dans un rideau comme un vulgaire burritos. Même si ton physique n'a pour toi aucune importance, tu arranges tout de même tes longs cheveux bruns pour éviter de ressembler à une serpillère autant que faire se peut. Tu soupires devant ton apparence, le résultat n'étant pas assez concluant pour toi.

Voulant prendre de l'avance car tu ne connais pas les lieux, tu sors de ton compartiment avant l'arrêt du train, ce que tu regrettes rapidement. Lorsque le train s'arrête, tu trébuches sur ta robe et manque de tomber de peu. Certes, tu t'es raccrochée à la vitre en parvenant à éviter la chute, mais ta dignité en avait pris un sacré coup. Bien entendu, tu feins de ne pas entendre les ricanements provoqués par ton dernier enchaînement de mouvements corporels, et sors rapidement du wagon. Tu fais partie des premières à poser le pied sur le quai de la station de Poudlard d'ailleurs, ce qui te permet de profiter de la vue avant d'être parasitée de plein de petite têtes. Une école dans un château donc. Une fois encore tu ne sais pas si tu dois te sentir profondément émerveillée ou si tu dois redouter la suite. Tout semble vieux dans le monde des sorciers, à croire que cette année tu vas apprendre l'art du tricot ou du napperon.

En suivant le pas, ton coeur se noue. Tu commences à avoir peur. Rien ici ne te semble hostile, pourtant tu te sens effrayée par l'inconnu. Tu as grandi comme une moldue dans l'ignorance totale de l'existence de la magie jusqu'à il y a à peine deux jours, et te voilà en face de l'établissement dans lequel tu vas passer presque une année entière. Et si ta mère s'était trompée ? Et si en réalité tu n'avais aucun pouvoir magique et que tu allais juste avoir l'air ridicule ? Et si tu étais une sorcière nulle ? Avant que tu ne vois devant toi l'impressionnant chateau de Poudlard, tu ne te rendais pas compte que tu allais effectivement dans une école de sorciers. Il fait nuit en plus, ça fait presque maison hantée.Tâchant de garder ton calme, tu souffles un grand coup, de plus en plus anxieuse. Et tu suis, regardant craintivement autour de toi. Tu as l'impression de faire tâche au milieu de tous ces jeunes adolescents qui ont l'air dans leur élément. Tu écoutes d'une oreille distraite les conversations timides et discrètes des autres élèves tout en marchant. Il faut bien reconnaître qu'aussi impressionnants qu'ils soient, Poudlard et son emplacement sont magnifiques. Laissant ton esprit aller vagabonder là où ta peur ne sera pas, tu ne retiens ton attention que là où ton regard se pose.

Tu finis par entrer avec toute une foule d'élèves dans l'enceinte de Poudlard, et, éternelle blasée que tu es, tu ne peux t'empêcher de ressentir un frisson. C'est grand Poudlard, c'est très grand. Tu as l'impression d'être dans un film tant tout ça te semble surréaliste. Bien vite, sans doute trop, tu laisses ta peur de l'inconnu dans la cour de l'école pour t'encrer dans ce monde qui s'ouvre à toi. Il semble tellement moins chiant que ta réalité. Un rêve. C'est ça, tu fais un rêve. Un rêve qui va durer presque un an. Montant les escaliers sans te soucier de ton habituelle solitude, tu finis par t'arrêter derrière le groupe d'élève qui te précède, visiblement parce qu'une femme qui semble âgée a quelque chose à dire. Bon sang tu ne vois rien, et tu n'entends pas très bien non plus. Par chance, les sorciers semblent plus civilisés que les moldus, car quand un adulte ici demande le silence il l'obtient. Enfin, c'est sûrement l'effet rentrée. Comme le disait ta mère, les quatre maisons sont Gryffondor, Serpentard, Serdaigle et Poufsouffle. Poufsouffle... Ce nom te fait sourire, ça ressemble à Pantoufle. La maison des chaussons. Tu te mords la lèvre en riant silencieusement, heureuse d'être tout au fond du groupe d'élève et non pas devant. Tu vas donc découvrir quelle est ta classe après cette grande porte par le biais d'un... Choixpeau ? Qu'est-ce que c'est encore que cette fantaisie ? Tu clignes deux fois des yeux sans savoir à quoi t'attendre puis pénètre dans la grande salle avec les autres.

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Chapitre X: La décision du choixpeau



Manifestement, tu viens d'entrer dans le réfectoire. Cette salle est immense. Tu soupires d'avance, car même si pour l'instant un silence religieux règne dans la pièce, tu t'attends à subir de longs repas bruyants. Un vieux monsieur barbu s'avance pour faire à son tour un discours. Tu étais en train de fixer sa barbe en l'imaginant se la coiffer tous les matins et pourquoi pas y coller des barrettes quand tu te crispes brusquement. Selon ce vieux monsieur barbu, s'aventurer dans la forêt interdite peut donner la mort dans de terribles souffrances. C'est qu'elle a l'air géniale cette école, ton émerveillement retombe violemment, tel un oisillon qu'on aurait jeté du nid à peine sorti de l'oeuf. Tu étais prête à accepter la potentielle venue d'un sourire niais sur ton visage, là tu étais calmée. Petit soupire.

Tu constates que c'est au tour à tour que chacun est reçu dans sa maison. Tu regardes la foule d'élèves autour de toi et retiens un rire tant ça va être long. Peut-être que tu vas vieillir et pourrir ici. Peut-être que ce vieux barbu vient juste de recevoir sa maison. Tu n'accordes pas d'importance aux noms inconnus qui sont appelés jusque là, sauf quand l'un d'eux est envoyé à Serpentard sous les huées des autres maisons. Tu fronces un peu les sourcils, sans comprendre. Selon ta mère, aucune maison ne valait mieux qu'une autre, alors pourquoi humilier un nouvel élève allant dans la maison de Serpentard ? En revanche, le fait d'entrer à Gryffondor semble être génial si tu écoutes les applaudissements. Tu trouves ça presque écoeurant. Tu n'es pas écoeuré par le nouvel élève qui rejoint cette maison -qui de loin ressemble beaucoup à ce Peter que tu as vu dans le Poudlard express- mais par l'attitude de ceux qui l'accueillent.

-Mégane Leroy !

Frisson. Crispation. Anxiété. C'est ton tour, Mégane, tu vas devoir avancer sur l'estrade devant des centaines d'élèves. Tremblante, tu t'approches de la vieille personne que tu as aperçu en haut des escaliers en déglutissant nerveusement, et t'assois sans attendre plus longtemps sur le tabouret, regardant tes mains sur tes genoux. Tu n'es déjà pas à l'aise devant une classe de 25 élèves, mais alors devant 800, inutile de parler du degré auquel tu te sens dans une situation inconfortable. Tu t'attends à ce que ce soit la vieille dame qui te dise ta classe étant donné que du fond tu n'entendais rien alors qu'elle pose le choixpeau sur ton crâne.

-AH !!

Tu sursautes. La voix que tu viens d'entendre, ça vient de sur ta tête ? Tu lèves les yeux, pas certaine de comprendre ce qui est en train d'arriver. C'est le chapeau tout moche et tout miteux qui vient de parler ?

-Mh... Une fille de Serdaigle... Pourtant, tu n'as pas l'esprit modelé pour... Où vais-je bien pouvoir t'envoyer... Je vois en toi le courage d'une Gryffondor...

Sans te soucier du reste du monde, tu murmures pour toi d'un air lassé, murmure un peu trop haut vu le silence religieux de la salle.

-Oh non ils ont l'air pourris les Gryffondor...

Enorme silence. En te rendant compte que tu as pensé trop fort, tu relèves le nez en rougissant, et vois planer sur toi le regard outré de la dame qui a posé cette immondice sur ta tête. Tu l'ignores encore, mais tu viens d'insulter la classe dont cette femme est directrice. Dans la salle, les réactions ne se font pas attendre. Des rires chez les Serpentards, des huées chez les Gryffondors. Honteuse, tu enfonces ta tête dans tes épaules en chuchotant pour le choixpau.

-Et en plus j'crois qu'ils m'aiment pas, envoyez-moi autre part s'il vous plait...
-Très bien alors ce sera... Poufsouffle !

Tu te sens aussi soulagée que frustrée. Dès que le choixpau a quitté ta tête, tu files comme une petite souris te mettre à table avec ceux de ta maison. Poufsouffle... Tu es donc dans la maison des chaussons. Parfait. En jetant un coup d'oeil hâtif vers le blason porté sur la robe du garçon sur ta diagonale, tu te rends compte que tu es dans la maison qui porte l'insigne... Des blaireaux. Personne ne t'adresse la parole pour le moment, ce qui est normal vu que tu dois avoir l'air d'une langue de vipère, pourtant tu repères certains regards amusés dans ta direction. Tu soupires en regardant ton assiette, te parlant à toi même.

-J'sens que j'vais être à ma place ici...

Et après tu te demandes pourquoi tu n'as pas d'amis.

-Elia Monford !

La petite blonde de tout à l'heure ! Tu te retournes directement, priant presque pour que ton seul repère jusque là soit dans ta maison.

-Difficile... Tu as assez de ruse et de talent pour être admise à Serpentard... Mais tu serais mieux... A Poufsouffle !

Tu soupires de soulagement et te retournes comme si de rien n'était. Au moins, dans ce vaste monde dans lequel tu ne connais rien, tu auras une fille à suivre de loin, parce qu'une fois tu lui as parlé dans le train. Elia, qui t'a repérée, de toute façon tout le monde ici t'a repérée, se précipite vers toi pour prendre place à tes côtés et t'adresser un grand sourire.

-Moi qui pensais chercher les ennuis tu m'as battue là !

Tu soupires, un peu embêtée que tout le monde ait entendu ta pensée.

-Oui enfin c'était pas vraiment volontaire...
-Faudra que tu rases les murs !

Elia éclate de rire, hallucinant encore de la boulette que tu as commise. Toi, ça ne t'amuse pas. Tu es dans un lieu inconnu, magique qui plus est, alors que toi tu ne maîtrises rien du tout.

-Arrête c'est pas drôle, j'ai l'air hyper bête là...
-Ouaaais mais t'inquiète pas, j'te couvre !

Tu tournes la tête vers Elia, ignorant les autres noms qui défilent sous le choixpau, interloquée.

-Tu me couvres ?

Sans crainte, Elia passe son bras autour de tes épaules en gardant son grand sourire confiant et chaleureux.

-Bah ouais t'es ma copine maintenant !

Oh, déjà. Tu es parvenue à te faire une copine dès le premier jour. En effet, Poudlard c'est magique. Alors que tu es en train de réaliser de l'exploit que tu viens d'accomplir, tu tournes la tête vers le petit nouveau qui s'installe juste en face de toi. Le même petit châtain que dans le train. Il baisse les yeux, visiblement mal à l'aise, et essaie de sourire timidement.

-Euh... B... Bonsoir...

Tu sens le bras d'Elia se crisper autour de tes épaules. Ah oui, c'est vrai que ce sont ses bonbons à lui qu'elle a volé. Tu la sens approcher son visage de ton oreille avant qu'elle ne te chuchote. Tu sens à son intonation qu'elle essaie d'avoir l'air relaxée mais que ce n'est pas le cas.

-Ce serait bien que tu me couvres aussi du coup.

A toi de sauver sa peau maintenant. En t'écartant d'Elia, tu te redresses pour sourire au garçon comme si tu avais repris assurance.

-Salut, Lloyd c'est ça ?
-Oui...
-J'ai pas pu me présenter du coup, je suis Mégane.

Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour couvrir Elia franchement. Tu tends la main à Lloyd, qui lui a reconnu la voleuse de ses bonbons mais qui ne dit rien pour autant. Hésitant, il te serre la main avant de passer un coup d'oeil autour de lui. Il était intimidé par Elia, ça se voyait comme le poing au milieu de la figure. Constatant son malaise, tu te penches vers ta nouvelle copine blonde pour chuchoter.

-Tu les as boulottés ses bonbecs ?
-Bah bien sûr que non qu'est-ce que tu crois !
-Bah rends lui alors, non ?
-... Pas maintenant ce serait bizarre, mais j'lui rendrai t'inquiète.

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